Sunday, September 17, 2017

Forgiven, we are meant to forgive

Here is the text of the reflection I prepared and shared with those who gathered with us around the Lord's table: some thoughts about the gift of infinite forgiveness that has been given to us and the challenge that we face as we attempt to forgive others.


Give what you have received

This past week, we were treated to a very special experience.   Father Eugene O’Reilly, C.Ss.R. has been preaching parish missions for many years.  He has a wonderful way of using stories and laughter to capture the imagination, and before we realize it, he has cut through the many layers that we so often build up in order to protect ourselves from harm and speaks directly to our hearts.

This is exactly what Jesus did for his disciples and for all those who heard his words.  When Peter came to Jesus and asked: Lord, how often should I forgive my brother or sister ... (Mt 18:21), Jesus used parables – stories with a point – to teach Peter and everyone else who was listening that we should always be willing to forgive, not seven times ... but seventy-seven times (Mt 18:22).

Why is it always so much easier to see other people’s weaknesses than it is to admit our own faults?  In the parable that Jesus recounts, he says that the king met one of his debtors who owed him ten thousand talents (Mt 18:24).  A talent was a unit of weight used for measuring gold in the time of Jesus, usually equivalent to approximately 33kg or 75lb.  One talent was equivalent to 6,000 denarii and a denarius was a Roman silver coin weighing about 4 grams, equivalent to the usual daily wage for a common labourer or a soldier.  The point of the story is that the man who begged his king for mercy was forgiven an enormous debt, but when that same slave ... came upon one of his fellow slaves who owed him (Mt 18:28) a much smaller sum of money, it seems that he forgot the mercy that had been shown him by his king.

What will it take for us to understand how much we are loved by our God?  When will we finally realize that He is always willing to forgive us?  The challenge for many of us is that we are afraid to admit that beneath the hard exterior that we choose to show to others, there beats the heart of a human being.  None of us is perfect except for God, but sometimes we like to fool ourselves into thinking that we are God, or at least that we are better than the person sitting beside us.  Every one of us is that forgiven slave, yet we prefer to hold on to anger and wrath (Sir 27:30) especially toward those who have hurt us.

Wouldn’t this world be a much better place if we were really able to be truthful with ourselves, with God and with others?  Jesus came to tell us that we, each one of us, has already been forgiven – that’s the point of the parable.  Have you ever experienced the joy of being forgiven?  There is a special freedom in the heart of those who have just experienced an encounter with Jesus in the Sacrament of Reconciliation.  It’s like the spirit within us has rediscovered the wonder of childhood and is singing for joy.

A heart that sings this song knows very well that in this life, we are preparing for eternal life in the presence of our loving God.  We do not live for ourselves (Rom 14:7).  In fact, if we live, we live for the Lord, and if we die, we die for the Lord (Rom 14:8).  This week, let us seek the joy of knowing that we have been forgiven, and let us strive to share this joy with those we meet.


Donnez ce que vous avez reçu

La semaine dernière, nous avons bénéficié d'une expérience toute spéciale.  Depuis plusieurs années le Père Eugene O'Reilly, C.Ss.R. anime des missions paroissiales.  Il a une merveilleuse façon d'utiliser les histoires et le rire pour toucher l'imagination, et avant que nous le réalisions, il atteint les nombreuses couches que nous nous construisons si souvent pour nous protéger contre les blessures; il parle directement à nos coeurs.

C'est exactement ce que Jésus a fait pour ses disciples et pour tous ceux qui ont entendu ses paroles.  Lorsque Pierre s'est présenté devant Jésus pour lui demander: Seigneur, à quelle fréquence dois-je pardonner mon frère ou ma soeur ... (Mt 18,21), Jesus a utilisé des paraboles - des histoires avec un but - afin d'expliquer à Pierre et à tous ceux qui écoutaient que nous devrions toujours être en mesure de pardonner, non seulement sept fois ... mais soixante-dix fois sept fois (Mt 18:22).

Pourquoi est-il toujours plus facile de reconnaître les faiblesses des autres que d'admettre nos propres fautes?  Dans la parabole que Jésus raconte, il nous dit que le roi a rencontré l'un de ses débiteurs qui lui devait dix mille talents (Mt:18,24).  Un talent était une unité de poids utilisé pour mesurer l'or au temps de Jésus, généralement équivalent à 33kg ou 75 livres.  Un talent valait 6,000 deniers et un denier était une monnaie d'argent romain pesant environs 4 grammes, ce qui équivaut au salaire quotidien habituel d'un journalier ou d'un soldat.  Le but de l'histoire est de montrer que l'homme qui a supplié son roi d'avoir pitié de lui à été pardonné d'une dette énorme, alors quand ce même serviteur ... a rencontré un de ses compagnons qui lui devait (Mt 18:28) une somme beaucoup plus petite, il semble avoir oublié la miséricorde que son roi lui avait montrée.

Que faudra-t-il pour que nous comprenions jusqu'à quel point nous sommes aimés par le Seigneur?  Quand réaliserons-nous enfin qu'il est toujours prêt à nous pardonner?  Le défi pour beaucoup d'entre nous c'est que nous avons peur d'admettre que sous la dure carapace que nous choisissons de montrer aux autres, il y a le coeur d'un être humain.  Aucun d'entre nous n'est parfait à l'exception du Seigneur, mais parfois nous nous trompons en pensant que nous sommes Dieu, ou du moins que nous sommes meilleurs que la personne assise à côté de nous.  Chacun de nous est cette esclave pardonné, mais nous préférons nous tenir à la colère et à la haine (Sir 27,30) surtout envers ceux qui nous ont blessés.

Ce monde ne serait-il bien meilleur si nous pouvions vraiment être véridiques avec nous-mêmes, avec Dieu et avec d'autres?  Jésus est venu afin de nous expliquer que nous, chacun de nous, est déjà pardonné - voici le but de la parabole.  Avez-vous déjà vécu la joie d'être pardonné?  Il y a une liberté spéciale dans le coeur de celui qui vient d'avoir vécu une rencontre avec Jésus dans le sacrement de la réconciliation.  C'est comme si l'esprit en nous a redécouvert la merveille de l'enfance et chante de joie.

Un coeur qui chante cette chanson sait très bien que dans cette vie, nous nous préparons pour la vie éternelle en présence de Dieu qui nous aime.  Nous ne vivons pas pour nous-mêmes (Rom 14,7).  De fait, si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur (Rom 14,8).  Pendant cette semaine, cherchons la joie de savoir que nous avons été pardonnés et efforçons-nous de partager cette joie avec ceux que nous rencontrons.

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